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Editorial et articles de la lettre numéro 45

  du 18/05/2008

Editorial de : Jean Etèvenaux

                 POUR INTRODUIRE CE NUMERO, nous nous contenterons d’un poème. Le terme est d’ailleurs inexact, ou alors il le faut prendre dans le sens de « donner du contentement » qu’il avait gardé au moins jusqu’à la Renaissance. C’est en effet une grande satisfaction que de pouvoir profiter du plaisir offert par la poésie. D’ailleurs, dans le programme qui nous réunit le jeudi 5 juin, la poésie sera à l’honneur, à la fois par un auteur primé et par un autre interrogé. Nous sommes donc heureux d’apporter notre contribution à une meilleure connaissance de la poésie et des poètes, tout en saluant l’action de groupes plus spécialisés comme le Salon des Poètes.

Voici donc le texte écrit par notre ami Ibrahim Beydoun, que nous remercions de sa gentillesse et dont nous souhaitons que l’exemple soit suivi. Comme chacun peut le constater, ce poème a été rédigé juste après la précédente réunion de la Sélyre. Il constitue donc aussi une invitation à nous rejoindre.


M’accepter parmi vous

M’accepter parmi vous, pionniers de l’écriture,
C’est pour moi un tremplin pour franchir les obstacles.
Ces mots me sont venus, consultant les oracles,
Ne suis-je pas helléniste et fier de ma culture !

La Sélyre à Lyon est pour la littérature
Ce que la mise en scène offre pour le spectacle.
Pour le mettre à l’abri d’une folle débâcle,
C’est un glaive tranchant contre la forfaiture !

Boire un verre amical et entendre parler,
Prendre part au dialogue en laissant au palais
Le temps de déguster les mots et les saveurs,

C’est ainsi que j’ai eu le grand plaisir de vivre
Une ivresse à Lyon mais sans jamais être ivre :
C’est l’amour de l’écrit, c’est la joie dans les cœurs !



Ibrahim Beydoun
le 8 février 2008 à 9 h 23