Editorial de : Jean Etévenaux
Le jeudi 7 juin sera un grand moment pour la Sélyre, c’est-à-dire pour chacun d’entre nous, particulièrement pour tous ceux qui viendront à la réunion organisée dans notre lieu habituel de rencontre, juste à côté de la place Bellecour. En effet, outre l’habituelle pléiade d’écrivains avec lesquels il sera possible de dialoguer et dont on pourra se procurer les œuvres en se les faisant dédicacer, s’effectuera la première remise du prix honorant le souvenir d’André Mure, créé par la Sélyre en concertation avec sa famille et ceux qui sont attachés à sa mémoire.
En attendant que son nom soit donné à une artère lyonnaise — processus qui vient d’être lancé à notre demande par le maire de Lyon, Gérard Collomb, notre président d’honneur, et son premier adjoint, Jean-Louis Touraine, plus particulièrement en charge des déplacements —, nous serons tous rassemblés pour honorer un ami qui fut non seulement adjoint à la Culture de notre métropole mais aussi un spécialiste averti de littérature, d’art et de gastronomie.
C’est la raison pour laquelle le Prix André Mure récompensera, chaque année, une personnalité qui se sera illustrée dans l’un de ces domaines en apportant ses compétences au renom de Lyon. Il sera décerné par un jury composé du bureau de la Sélyre et de personnalités représentant la littérature, l’art et la gastronomie ainsi que la famille d’André Mure. Grâce à la complicité du restaurant Le Théodore, les délibérations s’y tiendront au cours d’un déjeuner le 7 juin, juste avant la proclamation devant la presse en début d’après-midi et la remise du prix le soir lors de notre réunion. Cette distinction sera concrétisée notamment par l’attribution de 18 bouteilles de coteaux-du-lyonnais offerts par les Vignerons de Sain-Bel, le village où est né et où repose André Mure.
Retrouvons-nous donc.