Né le: 15/08/1930
Adresse: 6 rue Simon Buisson 69410 Champagne au Mont d'Or
e-mail: marielle.larriaga@wanadoo.fr
Membre de:
Adhérent(e) à la Sélyre
Distinctions:
Médaille du Département du Rhône;
Citoyenne d'honneur de Charly-Oradour (Moselle).
Biographie:
- Prépare une thèse de biologie. Puis collabore un temps avec son mari Georges Péju à la libraire à La Proue à Lyon.
- Entreprend des études de biologie, délaissées pour s'initier au montage de cinéma au Washington Cinéma, une salle de production parisienne fréquentée entre autres par Alain Resnais, Henri Colpi, Alberto Moravia.
- Puis secrétaire générale du Théâtre de la Cité - Roger Planchon - qui va devenir le TNP de Villeurbanne.
- En 1959, est sollicitée par la Télévision régionale lyonnaise qui débute. Chef monteuse, réalisatrice, scénariste, essentiellement de documentaires jusqu'en 1969 et outre des participations au Journal, à des émissions de variété, des talk-shows, des émissions à connotation politique.
- En 1969, rejoint la Télévision française à Paris - RTF, ORTF, TF1, Antenne 2, FR3 - et son mari, Gilbert Larriaga, qui officie dans le métier de reporter, puis de réalisateur depuis 1943.
- Vers les années 1985, travaille pour les stations France Trois Nancy, Dijon, Grenoble, Lyon et les maisons de productions lyonnaises Delta productions, Compagnie lyonnaise de cinéma, Y.N. productions.
- Chargée de mission au C.H.R.D. - Centre d'histoire de la résistance et de la déportattion - recueil de témoignages-mémoires de résistants, d'incorporés de force alsaciens-mosellans et de rescapés du massacre d'Oradour.
- Au cours des dix dernières années, entreprend une carrière d'auteur, six livres édités et trois en lecture - sur des sujets essentiellement consacrés à la période de la Seconde Guerre mondiale. En outre trois réalisations de films, et l'élaboration de deux sujets en cours.
Bibliographie:
En lecture : Moi, l'Autrichien.
En cours d'écriture :
Filmographie :
Extrait de:
Quatrième de couverture de « la fabuleuse histoire d'Edmond Locard, flic de province » (Parution aux Editions des Traboules le 18 octobre 2007)
Fabuleuse est l'histoire de ce médecin légiste lyonnais, Edmond Locard, que l'on a comparé, non sans raison, à Sherlock Holmes, la créature de Conan Doyle. Dans ce récit, nous le découvrons, au travers de souvenirs personnels et familiaux : un homme élégant, érudit, mélomane, séduisant, séducteur. Un chercheur qui s'inscrit dès le début du 20° siècle dans l'histoire des empreintes digitales, des traces, des indices, des recherches toxicologiques, balistiques, qui vont préluder aux découvertes de la criminalistique d'aujourd'hui avec, entre autres, cette molécule biologiques : l'ADN, preuve incontournable de culpabilité ou d'innocence, et la mise en place, à Lyon, des services d'Interpol, inextricable réseau où s'empêtrent les criminels.
Fabuleuse est la toile de fond historique de ce récit : la mythique Belle Epoque, ses apaches, principal risque d'insécurité des premières décennies du 20° siècle, contre lesquels Clémenceau va dresser ses Brigades du Tigre, qu'a chanté Philippe Clay : « De vrais robots, toujours à l'affût, jamais au repos, De face, de dos, de profil, ils ont nos bobines en photo, M'sieur Clémenceau. » Kaléidoscope prodigieux que ces grandes affaires judiciaires du 19° et du 20° siècle : l'affaire Dreyfus, l'espionne Mata-Hari, le provocateur Lacenaire, des drames villageois, des assassinats sordides, des attentats et des meurtres politiques qui ont, en leur temps, passionné l'opinion publique, la presse, inspiré des écrivains, des cinéastes. Des accusés sur lesquels plane l'ombre maléfique de la guillotine.
Et, puisqu'en France tout se termine par des chansons, cette histoire à laquelle Edmond Locard fut mêlé de près : l'épopée du terrible Bonnet et de sa bande, évoquée par Joe Dassin : « Dans la de Dion Bouton qui cachait les voleurs, Octave comptait les gros billets et les valeurs Avec Raymond-la-Science. Les bandits en auto, C'était la bande à Bonnot. »