Didier Jacquin détaille un pan de l’Histoire d’un gone (Éditions des deux lions). Il raconte son père René, militaire de carrière . Une vie palpitante où l’aventure sera toujours présente, grâce au petit carnet ouvert en montant au front en 1940 et fidèle jusqu’au bout pour transmettre les notes, laissées à Didier avant de partir.
Philippe Valode explique comment Ils ont préféré en finir. Le suicide des chefs nazis (L’Archipel).Le 30 avril 1945, en se donnant la mort avec Eva Braun, Adolf Hitler déclenche une réaction en chaîne parmi l’élite nazie.
Cyanure, pendaison, arme à feu… Il s’agit d’éviter la capture par les Soviétiques,
d’échapper au châtiment des Alliés, de refuser la défaite et la destruction du Reich allemand. Cette voie suicidaire, à laquelle certains furent poussés comme Rommel, les plus proches collaborateurs du Führer vont la suivre : Goebbels ou Bormann immédiatement, les autres à des échéances plus ou moins lointaines – Rudolf Hess plus de quarante années après.
Seuls deux hommes, les plus puissants du Reich, n’ont nulle envie de se sacrifier et ne se croient pas perdus. Le premier, Goering, espère négocier avec les Américains et devenir ministre des Affaires étrangères de la future Allemagne. Le second, Himmler, s’estime le mieux placé pour assurer la transition et traiter avec les Alliés par l’intermédiaire de la
Suède. La condamnation à mort de Goering à Nuremberg et la capture de Himmler en Allemagne du Nord vont les contraindre à choisir une fin imprévue.
En tout, au moins deux cents dignitaires nazis se sont supprimés, cherchant ainsi à fuir la responsabilité de crimes qu’ils s’obstinaient à nier. Mais aussi des milliers d’administrateurs territoriaux, de fonctionnaires, de médecins ou d’industriels compromis, ainsi que de nombreux gradés, sans oublier les gardiens de camps. Ce phénomène, encore peu étudié, est envisagé par Philippe Valode à la lumière de six cas exemplaires : ceux de Rommel, Hitler, Goebbels, Himmler, Hess et Goering.
Georges Bailly raconte Juin 1817. Révoltes dans le Lyonnais (Association
Louis Dunand pour le patrimoine d’Irigny). Il y a, à peine plus de deux siècles, le dimanche 8 juin 1817 à six heures du soir, le tocsin résonne sur Irigny. Une centaine d'Irignois, dont quelques-uns sont armés, quitte la place publique du village et prend le chemin de Saint- Genis-Laval.
Ce cortège bruyant, qui crie "Vive l'Empereur !", emmène deux prisonniers : le curé Rivière et le garde-champêtre Brun.
Que se passe-t-il donc ? Intrigue politique, machination policière, la petite histoire dans la grande Histoire ?
Un peu de tout ça. Mais l'aventure ne sera pas sans conséquences, des victimes seront à déplorer.
Nicole Gonthier emmène sur la piste Des écus d’or et de sang (Les passionnés de bouquins). Lyon,
août 1484. Un garçon battu à mort en la rue Tramassac après une rixe entre deux bandes rivales, et voilà Arthaud de Varey, le prévôt de la police archiépiscopale, lancé dans une nouvelle enquête criminelle. Cet assassinat est-il une conséquence des désordres que subit la ville depuis la suppression de ses foires par le jeune roi Charles VIII ? Le malaise est général, les rumeurs malsaines, les haines couvent, des propos subversifs sont répandus par des inconnus, des insultes visent les hommes de pouvoir. Dans des tavernes louches, des tripots où l’on gagne frauduleusement des écus, le prévôt croit pister un assassin, et malgré les déconvenues nombreuses qu’il éprouve, il va mettre au jour une conspiration politique
d’envergure.
Nadège Druzkowski fait découvrir Lyon insolite et méconnu (Jonglez). Loin des foules et des clichés habituels, Lyon garde encore des trésors bien cachés qu'il ne révèle qu'aux habitants et aux voyageurs qui savent sortir des sentiers battus.
Un bateau du XVIIIe siècle en vitrine dans un parking souterrain, la plaque de la première étape du premier Tour de France, des lions qui déménagent, un réservoir spectaculaire qui se visite sur réservation, une entrée d'immeuble qui vient d'une église, des ronds-points déboussolants à Villeurbanne, les énergumènes de la basilique d'Ainay, une plaque qui contredit l'autre, l'emblème de " l'État Souverain de l'Ile-Barbe ", des ruines mérovingiennes sous une bretelle d'autoroute...