Corinne Morel a perdu le procès pour plagiat intenté contre Éric Ruffiat et plusieurs sites internet. Son œuvre, estimée du domaine technique, car ne s'agissant pas d'une œuvre de fiction, n'est pas jugée suffisamment originale par rapport à d'autres de même nature, pour bénéficier de la protection du droit d'auteur.
La Sélyre lui donne la parole pour exposer son combat pour le respect du droit d'auteur.
Hugues Lethierry montre comment Penser avec Jankélévitch. Une âme résistante (Chronique sociale) et Agir avec Jankélévitch. Colère et mensonges (Chronique sociale).
Il vise à fournir des clés dans la lecture de Vladimir Jankélévitch (1903-1985), philosophe de l'action, amateur d'humour, engagé, point pédant pour un sou, mais exigeant en matière de pensée et d'implication dans la vie. En dehors de tout " prêchi-prêcha " consensuel, ou ridicules rodomontades, cet ouvrage " vend la mèche " au sens où il rend compréhensibles pour aujourd'hui les mots " à coucher dehors " d'un penseur capable de parler tant des vertus (et vice versa !) que du scandale de la mort ou du " je ne sais quoi " du charme. Des résistances en Europe aux révolutions dans le monde, comment comprendre ce qu'est le courage et la justice sinon par la réflexion morale ? Un vocabulaire fournit les " mots de passe ". Ancien élève de "Janké", déjà auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Hugues Lethierry est professeur honoraire à l'IUFm de Lyon 1 et chercheur indépendant.
Claude Loude se coule dans un personnage : Je suis George Sand (Jacques André).
Aurore Dupin n'avait pas trente ans quand elle devint George Sand à la faveur d'un premier succès littéraire. Elle scandalisait déjà avec ses tenues masculines et son cigare, avec ses écrits et ses discours révolutionnaires et féministes. Elle fut à la fois haïe et adorée. Elle rassembla autour d'elle tous les laissés-pour-compte de la révolution industrielle et les paysans berrichons, ses proches voisins qu'elle célébra dans ses romans au puissant lyrisme. Elle rassembla aussi à Nohant les plus grands artistes de son temps : Liszt, Balzac, Flaubert et Tourgueniev. La cantatrice Pauline Viardot y chanta accompagnée de Chopin. On jouait au théâtre, on riait au spectacle des marionnettes. On y pleura aussi la mort d'un enfant. Nohant bruit encore de toutes ces émotions… George Sand, auteur incontournable du XIXe siècle, est entrée dans la légende. Victor Hugo dira à sa mort : " Je pleure une morte et je salue une immortelle. "
Michel Loude adopte aussi un personnage : Je suis François de Fénelon (Jacques André).
L'archevêque François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651-1715) fut un visionnaire réformateur qui, toute sa vie, lutta pour réduire les injustices sociales, les inégalités flagrantes qu'il rencontrait tous les jours et préconisa d'autres façons de gouverner la France. Il osa provoquer le pouvoir en place en s'adressant directement à Louis XIV qu'il considérait, à juste titre, comme le responsable des misères de la France. Ses textes audacieux ont nourri les penseurs et les philosophes du siècle suivant et participé incontestablement au développement des Lumières. Nous retrouverons d’ailleurs plusieurs de ses généreuses idées dans les cahiers de doléances de 1789. La modernité de sa pensée politique réformatrice, pour ne pas dire révolutionnaire, est évidente. Plus qu’à l’homme d’église, c’est à l’esprit courageux que nous voulons rendre hommage dans ce livre.
Jean-Noël Dumont se prononce Pour une alternative catholique (Cerf).
Désireux d’être présents dans le débat public, les catholiques, plus que jamais, s’interrogent. Actifs et sollicités dans le champ social et associatif, pourquoi peinent-ils tant à jouir d’une vraie légitimité dans l’opinion publique et le champ politique ? Sans doute l’erreur est-elle de vouloir « faire de la politique » alors qu’il s’agit de « faire l’Église ». Celle-ci est en effet politique à part entière, mais selon une logique alternative : il ne s’agit pas de gagner des territoires, des droits ou des pouvoirs, mais de renouveler sans cesse la communion, l’hospitalité, l’alliance pour oeuvrer dans une histoire inachevée. Les catholiques peuvent et doivent, par leur présence, reconduire la cité à ses vraies finalités qui ne peuvent être atteintes par le jeu des pouvoirs. Revisitant la pensée de trois intellectuels catholiques engagés en politique comme Péguy, Montalembert, et le théologien américain
Cavanaugh, Jean-Noël Dumont propose ici une véritable « alternative catholique » qui ouvre enfin la porte à une « théologie politique » et reconsidère la laïcité, le rapport à l’État, le sens à l’histoire.
Agrégé de philosophie, Jean-Noël Dumont est membre de l’Académie catholique de France. Il a fondé et dirigé jusqu’en 2015 le Collège Supérieur. Il a publié des recueils de chroniques (Le tiers invisible, Exercices de liberté) et des études sur de nombreux écrivains (Péguy, Montalembert, Pascal, Marx, Houellebecq).
Comme à l’accoutumée, Jean Étèvenaux présente les parutions se rapportant à la région par l’auteur, le sujet ou l’éditeur.