Joseph Yacoub expose pourquoi ne doivent pas rester Oubliés de tous. Les Assyro-Chaldéens du Caucase (Cerf).
1915 Alors qu’en Anatolie se déroule le génocide des Arméniens et des Assyro-Chaldéens-Syriaques, la tragédie se poursuit au Caucase.
Un siècle plus tard, alors que les chrétiens d’Orient sont entrés à nouveau en agonie, Joseph et Claire Yacoub achèvent ici, un ouvrage, le premier du genre, qui décrit l’aventure ignorée dans sa continuité des Assyro-Chaldéens du Caucase.
Cette fresque brosse les manoeuvres diplomatiques et militaires du Grand Jeu, la percée des tsars dans les empires ottoman et perse, la révolution bolchévique, l’avènement de l’URSS, la terreur stalinienne, l’invasion nazie.
Dans le même temps, elle ressuscite, au sein de ce tourbillon, les manipulations et les exodes, les asservissements et les déportations qu’ont fait subir toutes les puissances d’alors, sans exception, au dernier des peuples de la Bible à parler la langue du Christ.
Aujourd’hui, avec les indépendances caucasiennes et la nouvelle Russie, ils retrouvent leur liberté, renouent les contacts avec leurs compatriotes en diaspora et apprennent à espérer.
Un document pour l’histoire, un témoignage pour le présent.
Avec Yves Calvet, on se promène De l'île d'Aphrodite au paradis perdu, itinéraire d'un gentilhomme lyonnais (Peeters).
Volume XXII de la série Ras Shamra - Ougarit, est un ouvrage collectif dédié à Yves Calvet, directeur de 1999 à 2008 de la composante française de la mission syro-française de Ras Shamra - Ougarit, site sur lequel il fouilla de 1978 à 2010.
Fouilleur avant tout, mais aussi prospecteur, céramologue, iconographe, épigraphiste, éditeur: les contributions de quarante-deux auteurs réunies ici permettent de retracer l'itinéraire de cet éminent archéologue lyonnais, du bassin de la Méditerranée aux confins de l'Arabie et aux rives du Golfe persique.
La Grèce et Chypre, l'Iran, l'Iraq, le Yémen, Koweit, la Syrie: Yves Calvet est un parfait représentant de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée, dont il est un des membres les plus anciens, un des «fondateurs» de cette institution, creuset de la recherche sur l'Orient ancien. Avec ses collègues de Lyon et d'ailleurs, il est parti à la conquête de contrées mythiques - le royaume de la reine de Saba, le pays de Dimun, le Paradis persu quelque part entre Tigre et Euphrate, le royaume de Baal, dieu de l'orage et des tempêtes, et Chypre, l'île de la belle Aphrodite -, rêves lointains que les textes rassemblés ici se chargeront de raviver.
Remi Depoorter met en scène Une pontiaude bien canante (Édilivre). Voici quelques nouvelles croix-roussiennes que Gabriel Chevalier, l'ineffable auteur de Clochemerle, n'aurait pas reniées. Tirées d'histoires vraies, ces nouvelles démontrent que l'humour lyonnais vaut bien celui des Parisiens, des Marseillais, et d'autres encore... Légères, mâtines, salaces, terrifiantes parfois, elles font découvrir, à travers certains personnages, la vie d'un quartier populaire de la ville de Lyon, celui qui vit s'échiner pendant des siècles, dans des ateliers insalubres, les fameux canuts, ces vaillants ouvriers de la soie... Qui inspirèrent les plus belles chansons d'Aristide Bruant et Pierre Dupont.
Nicolas Duffaud raconte sa Renaissance (ABCD’r) à Calenduline.
Alexandre a tout pour être heureux. Pourtant, il ne se sent plus en phase avec la société qu’il juge individualiste et amorale. Un jour, alors que le monde autour de lui s’écroule, il fait preuve d’un extraordinaire instinct de survie et embarque sa famille dans une folle aventure.
Réfugiés dans le massif des Bauges, chacun va devoir trouver sa place dans cette microsociété fragile et inexpérimentée. Un monde meilleur se dessine peu à peu. Et si cette terrible épreuve était finalement une chance ? Malgré les privations du confort moderne et les dangers qui guettent, le bonheur ne paraît-il pas plus accessible ?
Jean-Paul Gayot montre son Bébé Dol (Grafficus). Il raconte l’histoire d’un homme âgé, magistrat, qui fait la connaissance fortuitement d’une jeune femme. D’une rencontre banale naît une sorte de tsunami au bord de l’océan. Aucun des protagonistes n’en sortira épargné.
Ce récit est un prétexte pour l’auteur d’explorer l’âme humaine et de mettre en valeur la poésie qui émane de la côte de lumière.
Le comptage des votes pour les deux Grands Prix de la Sélyre 2015 a permis de proclamer comme lauréats :
Antoine de Meaux pour Le Grand Prix Fiction, "Le fleuve guillotine";
Calenduline, Christophe Monplaisir et Laurent Stubbe pour Le Grand Prix Essais et Documents avec "Le petit traité des plantes sauvages et comestibles" .
Comme à l’accoutumée, Jean Étèvenaux a présenté les parutions présentant un trait avec la région par l’auteur, le sujet ou l’éditeur.
La vente des livres que les auteurs dédicacent au public, était assurée par la librairie Rive gauche.