Marc Francioli décrypte Jacques Soustelle. L’ami qui a défié de Gaulle (Le Rocher). Marc Francioli est journaliste, de presse et de télévision. Il est aujourd’hui journaliste indépendant et consultant. Il est membre et a été président de SOS SAHEL. Il est l’auteur de quelques livres, dont un sur le Sahel. Il a fait ses débuts et une bonne partie de sa carrière dans la région lyonnaise.
L'ouvrage se présente comme une biographie de Jacques Soustelle (1912-1990). Ce brillant normalien, ethnologue, spécialiste du Mexique, rejoint le général de Gaulle à Londres. Il en devient un proche collaborateur, dirige les services secrets de la France Libre et fonde avec le Général le RPF, en 1947, et en préside le groupe parlementaire. Gouverneur Général de l’Algérie (1955-1956), il est ensuite un des acteurs du retour au pouvoir de de Gaulle en 1958. En désaccord avec sa politique algérienne, il rompt avec lui en 1960, flirte avec l’OAS et mène une vie de proscrit. Il est élu à l’Académie Française en 1985.
Cette biographie a le mérite d’attirer l’attention sur un personnage bien oublié de nos jours mais qui mérite mieux que la réputation sulfureuse dont il est l’objet.
Antoine de Meaux montre ce que fut, dans la région sous la Révolution, Le fleuve guillotine (Phébus).
Le roman commence le 10 août 1792. Aux Tuileries, une poignée de fidèles se rassemble autour du roi et de sa famille. Les jacobins s’apprêtent à porter le coup de grâce. La France est en révolution, autant dire en plein chaos. Pour Louis du Torbeil et son jeune beau-frère Jean de Pierrebelle, c’est une journée de larmes et de sang.
Mais à Lyon, cité industrieuse, la colère monte contre Paris. Venu du pays entier, tout un peuple se rebelle. Bientôt, les armées révolutionnaires font le siège de la ville.
Antoine de Meaux nous offre un premier roman flamboyant : la peinture d’un monde qui bascule. Les corps à corps de la guerre civile se mêlent aux amours naissantes. La sauvagerie des forêts offre son décor aux tristes jeux des marionnettes humaines. Le long du « fleuve guillotine », nul ne sera épargné.C'est une part méconnue de l'Histoire de France que raconte Antoine de Meaux dans ce premier roman, le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale. Une révolte qui a opposé les rolandins (girondins lyonnais) aux chaliers (montagnards lyonnais) entre juin et novembre 1793.
Un siège de deux mois que l'auteur restitue par le prisme d'une famille prise dans la tourmente sanglante. "Il y avait ceux qui voulaient résister pour leur foi et leur liberté, d'autres qui considéraient que l'Histoire se crée uniquement dans la violence." explique l'auteur.
Pour raconter cette réalité historique, Antoine de Meaux s'est appuyé sur les mémoires, biographies et études historiques publiés ou réédités sur cette période. Ses personnages, s'ils sont fictifs, sont bien représentatifs des nombreux destins brisés par cette époque troublée. "Dans le roman on peut rendre tout un tas de choses qu'on ne peut rendre dans le livre d'Histoire ou dans le documentaire. C'est la sensulaité de la végétation, la beauté des paysages, l'émotion que l'on peut ressentire fac au mystère d'une ville comme Lyon"
Calenduline, présente le Petit traité Rustica des plantes sauvages comestibles (Rustica). Ce livre vous invite à découvrir au fil des saisons les plantes que vous pouvez cueillir dans la nature et la partie que vous pouvez consommer (feuilles, fleurs, fruits, racines).
Voici une incitation à profiter des trésors de la nature et à déguster ces végétaux spontanés révélant de nouvelles saveurs !
Après une introduction visant à resituer la cueillette dans un contexte (pré)historique, et à en présenter les tenants et aboutissants, le coeur de l'ouvrage est composé de fiches monographiques, qui présentent quelques 70 plantes comestibles poussant de façon spontanée en France métropolitaine.
Classées par saison, les plantes sont introduites à la période à laquelle elles nous paraissent la plus intéressante à cueillir, soit parce qu'elles sont alors particulièrement abondantes, soit parce que c'est une époque de l'année où peu d'autres plantes sont disponibles. Cette organisation aidera chacun à profiter des variations de disponibilité en fonction de la saison de récolte. Chaque fiche est de plus dotée d'un calendrier visuel des récoltes par partie de plante (fruits, fleurs, feuilles, racines) ; un récapitulatif complet des périodes de récolte est également proposé en fin d'ouvrage.
Pierrick Eberhard conduit ses lecteurs avec le Guide de la rose à Lyon, dans le Rhône et en Rhône-Alpes (Éditions lyonnaises d’art et d’histoire) et leur propose l’Agenda du jardinier 2016 (Ouest-France). Pour découvrir la ville autrement, les chemins de la rose sont tout aussi essentiels que ceux de la soie, parce qu’ils parlent d’un Lyon que la plupart des Lyonnais ne peuvent pas connaître.
Secret et oublié, ce Lyon du XIXe siècle qui consacra la ville capitale mondiale de la rose dans un cercle très fermé bien qu’en relation avec tous les pays du monde ! Pourquoi Lyon ? Parce que le climat s’y prête, la nature des sols également, parce que l’impératrice Joséphine se pencha un jour de 1796 sur le berceau de son Jardin des Plantes et lui a donna ses plus beaux spécimens, parce que la Soie et les peintres des fleurs furent des vecteurs à nul autre pareils pour la gloire de la Rose, parce qu’elle représenta vite un secteur économique en pleine expansion, parce que la ville sut reconnaître en son sein les plus grands des rosiéristes de l’époque, et parce qu’elle donna son nom ou celui de ses quartiers à près de 3 000 roses inventées et sans cesse renouvelées. Décryptage d’une passion qui bouscule encore les initiés, celle de la rose et de ses secrets, à la lumière d’une ville et d’une région auxquelles la rose a tant donné, en plus de trois siècles d’un roman d’amour à découvrir ! Il suffit de tirer le fil, et de découvrir la rose lyonnaise de site en site pour tout savoir et bien comprendre…
La vente des livres est assurée par la librairie Murmure des mots, de Brignais.
Comme à l’accoutumée, Jean Étèvenaux présente les parutions ayant un trait avec la région par l’auteur, le sujet ou l’éditeur.